Bureau du gardien

Maxfan travaillait depuis le matin à son bureau. il s'était levé sans faire de bruit, afin de ne pas réveiller Clelie...

entendant depuis la fenêtre de son bureau de droles de bruits, Maxfan ouvrit sa fenêtre pour voir qui pouvait bien être arrivé... il apperçu un drole d'animal pret du bureau du gardien... ne voyant rien d'autre, il referma la fenêtre, passa son manteau et sortit de la pièce. il decsendit les escalier, sortit dela demeure pui prit la direction du drole d'animal.

il s'arréta à quelques mètres de lui, ne voulant lui faire peur.. comme l'animal ne bougeait pas, il se rapprocha lentement, jusqu'à pouvoir le toucher de la main; c'est alors qu'il s'apperçut qu'il était porteur d'un message.. il approcha la main, s'en saisit, et commença à le lire..

Maxfan, reconnaissant la voix de sa Clelie, se retourna souriant; il dit

ne t'inquiète pas, ce n'est rien, juste un message de ma soeur, Lyselle.. tient!

ce disna,t il tendit la lettre à Clelie....

Clélie prit la missive que lui tendaut Maxfan. Elle la parcourut et un large sourire se dessina sur sa bouche.

Oh! c'est merveilleux! Te rend-tu compte que tu vas être bientôt oncle. Je suis heureuse pour ta soeur. J'espère que j'aurai bientôt l'occasion de la rencontrer.

Clélie prit Maxfan dans ses bras.Curieusement, il semblait un peu sombre.

Eh bien, qu'y a-t-il ? C'est une bonne nouvelle. Nous devons nous réjouir du bonheur de Lyselle.

Maxfan regarda Clelie, le regard effectivement sombre, et dit :

oui... mais ce n'est qu'une enfant! ma petite soeur! et j'ai du mal d'accepter que... qu'elle ai un enfant... pas si tôt.. et je connais à peine le père! je ne sais même pas s'il a une bonne éductaion! et je souhaitait qu'elle aille parfaire son éducation 1 ou 2 ans dans un couvent, à présent c'est foutu! et...

Maxfan fut surpris de voir Clelie s'emporter de la sorte!

Citation :

Comment ?! un couvent !!! As-tu perdu l'esprit ? Comment peux-tu imaginer un tel projet pour ta soeur ? Vraiment je ne te comprends pas ! Sais-tu que j'ai vécu dans l'austérité la plus sévère dans mon enfance ? Les seuls hommes que je croisais étaient mon grand père et un abbé chargé de mon éducation. Bien sûr, ce fut profitable intellectuellement, mais j'ai vécu dans l'ennui pendant toute mon enfance. Comment peux-tu imaginer un tel avenir pour ta soeur ?

Mais Clelie... je ne nie pas que cette vie soit parfois dure, mais... d'une part, je n'envisageais de l'y envoyer que 1 ou 2 ans, par ailleurs, regarde ce que cette éducation a fait de toi : une femme intelligente, douée, pleine d'envie, de talents... ce que j'aspire pour elle, depuis que nos parents sont morts.. je veux qu'elle devienne quelqu'un de bien, qu'elle puisse faire tout ce qu'elle veux, sans aucun soucis!

Les paroles suivantes de Clelie le secouèrent plus....

Citation :

Un couvent ! je te vois venir. Tu préfèrerais en faire une nonne!!! Je ne pensais pas que tu avais l'esprit aussi étriqué.

allons, il n'y a aucun rapport! Lyselle a l'esprit d'une enfant, alors que toi tu présentes pour ton age une maturité impressionnante! et ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, je ne veux pas en faire une nonne, mais simplement qu'elle acquière une éducation qui puisse par la suite lui ouvrir toutes les portes qu'elle voudra!! et désolé, je ne pense pas avoir l'esprit etriqué, loin s'en faut!

les derniers mots de Clelie lui transpercèrent directement le coeur, il la regarda d'un regard noir et dit :

Citation :

Je te rappelle que j'ai le même âge que ta soeur. Ca n'a pas l'air de beaucoup te déranger !

et bien, je te rassure, puisque tu ne semble pas voir la diffèrence que je vois entre toi et ma soeur, et bien si tu en as envie, à présent cela me dérangera!!

Ce protectionisme ridicule envers ta soeur ne t'avancera jamais à rien. Tu te comportes comme tous les mâles si sûrs de leur importance et de leur supériorité.
Ta soeur ne deviendra nullement lettrée en entrant dans un couvent où tout ce que l'on y apprend c'est prier et coudre! Si c'est cette éducation que tu lui souhaites, grand bien t'en fasse.
Dans mon austère enfance, j'ai eu, heureusement, la chance d'avoir accès à la bibliothèque de mon grand père. Ce sont les grands penseurs latins et grecs qui ont forgé mes connaissances et non les prières !

Les derniers mots de Maxfan firent monter des larmes au bord de ses yeux. Bien trop fière et la colère l'emportant sur la tristesse, Clélie ravala ses sanglots.

Soit! Fais comme il te plaira. Tu as raison, nous devrions garder nos distances, c'est certainement mieux ainsi. Je me retire dans ma chambre. J'ai grand besoin de repos.

Sans un regard à Maxfan, Clélie tourna les talons et se dirigea vivement vers la maison. Loin de sa vue, elle laissa couler ses larmes sur ses joues.